Nous sommes le mardi 16 septembre 2014.
Je suis Ă Doha, Qatar, assise dans une salle d’embarquement glauque et mal Ă©clairĂ©e en attendant mon prochain vol : destination Katmandu, capitale du NĂ©pal.
On peut dire que je suis partie sur un sacrĂ© coup de tĂȘte !
Tu sais, le genre de décision prise à la hùte quand ton petit monde ne tourne plus rond et que tu as grandement besoin de changer de décor, de briser les conventions, de tout plaquer.
Ce besoin de chambouler le confort de ta vie routiniĂšre pour te sentir exister.
VoilĂ , câĂ©tait la premiĂšre raison pour laquelle jâai achetĂ© ce billet dâavion trois jours auparavant et que je suis partie avec une valise presque vide, destination le NĂ©pal, la « Demeure des Dieux ».
Ăa sonne plutĂŽt bien.
La deuxiĂšme raison de mon dĂ©part, câĂ©tait le poste qui mâattendait dans une petite agence de voyages et de trekkings. Cela faisait aussi partie de mon coup de tĂȘte : une nouvelle opportunitĂ© professionnelle.
Autant vous dire que je n’ai vu du Qatar que les grandes Ă©tendues de sable depuis mon hublot. Mais quand je suis descendue de lâavion, j’ai senti l’instant de quelques secondes cette odeur et cette bouffĂ©e de chaleur que je ressentais chaque fois que je rentrais chez moi, Ă Dakar, il y a plusieurs annĂ©es. Un moment rĂ©confortant et familier au milieu de l’inconnu.
Quoique, pas si inconnu que ça, finalement. Ce n’est pas la premiĂšre fois que mes pieds foulent le sol de ce pays mystique. La premiĂšre fois, si je me souviens bien, j’avais neuf ans. En visite chez ma tante, qui y habite depuis plus d’une dĂ©cennie, lors des vacances de NoĂ«l. J’en garde de vifs souvenirs et un profond sentiment d’appartenance, mĂȘlĂ©s Ă une curiositĂ© Ă©merveillĂ©e qui n’a jamais Ă©tĂ© complĂštement satisfaite. Plus qu’un besoin de renouveau, ce voyage est aussi un peu un retour aux sources, une recherche de soi, une quĂȘte de rĂ©ponses Ă mes questions…
ArrivĂ©e Ă Katmandu Ă 15h30 prĂ©cisĂ©ment. Ă la sortie de l’aĂ©roport de Tribhuwan se pressent des familles entiĂšres attendant leurs proches. Dans la rue, ces bruits, ces couleurs, ces odeurs, cette chaleur, cette circulation routiĂšre chaotique dĂ©pourvue de signalisation rĂ©veillent encore en moi les souvenirs de mon enfance africaine. Je me sens bien, Ă peine dĂ©paysĂ©e.
Je suis prĂȘte pour ma nouvelle vie nĂ©palaise.
Lâaventure peut commencer.
Vous voulez en savoir plus? Restez Ă l’affĂ»t pour suivre mon parcours qui a durĂ© 6 mois au NĂ©pal.
Je vous conterai mes aventures et vous y trouverez, je l’espĂšre, le goĂ»t et le dĂ©sir de dĂ©couvrir un jour ce magnifique pays qui a tant Ă offrir.