Le drame de La Queens’

Aujourd’hui je vous parle — encore une fois — d’une piĂšce de thĂ©Ăątre que je suis allĂ©e voir au thĂ©Ăątre de La Licorne : La Queens‘. Cette fois, je n’ai pas autant ri que celle de la semaine passĂ©e, mais j’ai Ă©tĂ© prise Ă  fond dans l’histoire.

Dans cette piĂšce piĂšce, Jean Marc DalpĂ©, dramaturge, poĂšte, traducteur et comĂ©dien, nous plonge dans la lourde tĂąche de l’hĂ©ritage. Je dis « tĂąche » parce qu’on le sait tous, un hĂ©ritage — lorsqu’il s’agit d’argent — finit toujours par une chicane.

La Queens’, c’est le nom donnĂ© Ă  ce vieux motel situĂ© au nord de l’Ontario, qui sera l’objet central de la dispute. Deux sƓurs, Marie Elizabeth et Sophie, viennent de perdre leur mĂšre et doivent dĂ©cider quoi faire donc de La Queens’ l’entreprise familiale dans laquelle elles ont grandi.

La Queens’

Marie Elizabeth, la diva et pianiste qui parcourt le monde, n’a pas remis les pieds dans sa ville natale qu’elle qualifie elle-mĂȘme de « bled » et « trou perdu », depuis des annĂ©es. Pour elle, il n’y a aucun avenir dans le Nord et il fait froid : elle veut vendre ce bien sur-le-champ. Sophie est choquĂ©e, elle a toujours vĂ©cu lĂ  et ne souhaite pas se dĂ©barrasser si vite de ce motel qu’elle tente tant bien que mal de faire vivre, avec son  conciliant et patient conjoint Moussa.

Alors entre en jeu Caroline, pour reprĂ©senter sa mĂšre Marie Elizabeth qui est en tournĂ©e mondiale au moment des faits, devant le notaire pour signer la grosse offre d’achat faite par Marcel, un gars de la rĂ©gion.

Mais qui aura raison ? Vendre et partager une somme d’argent plutĂŽt consĂ©quente ou conserver un hĂ©ritage et souvenir familial?

La Queens’

La Queens’ c’est ce drame familial hyper bien reprĂ©sentĂ©, jouĂ© par des acteurs bien rodĂ©s et prĂ©sents sur scĂšne, dont chaque personnage a son mot Ă  dire — qu’il soit discret ou gueulard.

 

Manipulations, virements de bord, conversations musclĂ©es et trahisons vous attendent au ThĂ©Ăątre de La Licorne jusqu’au 23 fĂ©vrier 2019.

 

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